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Les conséquences sociales et humaines de la crise économique ajoutées à celles de la crise de l’endettement public préoccupent au plus haut point les associations chargées de la mise en œuvre des principes de la solidarité.

Elles constatent sur le terrain la montée des périls humains et sociaux.

A ces crises notre société répond plus que jamais par le repli sur soi.

Par ailleurs, les politiques sociales paraissent toujours davantage subordonnées aux seuls objectifs économiques et, maintenant, aux seuls objectifs financiers. Ce sont, inévitablement, les plus fragiles qui vont, les premiers, faire les frais de cette décadence de la solidarité (personnes handicapées, malades, personnes âgées, personnes en situation d’exclusion sociale et professionnelle…). Ce sont des droits fondamentaux de la personne qui disparaissent (droit à la santé, droit au travail, droit à une vie décente…).

Aujourd’hui, nos associations, qui s’efforcent de maintenir le lien social dans cette période troublée, sont mises en cause dans leurs missions, comme parfois dans leur existence, pour de multiples décisions désordonnées de réduction des financements publics.

Qu’elles émanent de l’État, des collectivités locales, ou encore des organismes de sécurité sociale, les décisions, auxquelles s’ajoutent des réformes financières lourdes de conséquences, comme celle de la tarification des Établissements sanitaires et médico-sociaux, ne paraissent guidées par aucune cohérence, ni aucune autre logique d’ensemble que la réalisation d’économies.

Ainsi la solidarité devient actuellement la variable d’ajustement des politiques publiques.

Cette solidarité, base de notre protection sociale, valeur fondamentale du pacte républicain, doit être défendue. Elle est à la fois une nécessité immédiate, économique et humaine, et un investissement de long terme.

Nous, associations de solidarité qui représentons des millions de personnes (adhérents, bénévoles usagers, salariés de nos services et établissements), nous estimons qu’il est, plus que jamais, temps de reposer les bases d’une société dans laquelle la solidarité est partagée par tous.

Nous lançons donc un appel citoyen pour un avenir solidaire et une société activement respectueuse des droits fondamentaux de chacun.

Et l’avenir commence aujourd’hui !

RDV SUR LE SITE INVESTIR SUR LA SOLIDARITÉ

La loi Coluche, ou l’article L 238 bis du code générale des impôts, permet de déduire entre 60 et 75% des dons fait à une association, de ces impôts sur le revenus.

Cette défiscalisation, est un moyens, pour les particulier de financer la vie associative, et notamment de soutenir des actions menées par les association suite souvent à un désengagement ou un désintérêt de l’état.

Nombre d’association de Solidarité ou d’entre-aide tire la majorité (ou la totalité) de leurs revenus des dons des particuliers, afin de financer le soutien qu’elles apportent aux public les plus fragilisés.

François Baroin, dans un entretient aux échos à lancé cette phrase « anodine » :  » La question de la réduction d’impôt au titre des dons, qui irrigue une partie non négligeable de la politique sociale, n’est pas encore tranchée. Elle pourrait être préservée. Il y aura certainement un débat au Parlement sur ce point. »

La question n’est pas encore tranchée ??? Que voulez vous dire clairement Monsieur le Ministre ??? Avez vous osé envisagé de toucher a cette disposition, entrainant ainsi à coup sur la mort de l’ensemble de ces associations, qui réalisent pourtant au quotidien les mission d’intérêt public, que vous ne daignez aucunement prendre en charge.

Alors même que Monsieur Baroin a été publiquement désavoué ce matin, quant à son annonce d’augmenter l’AAH ‘Allocation Adultes Handicapé), sur 6 ans au lieu de 5 conformément à une promesse présidentielle, il tente un nouveau coup de battons, sur les public fragilisé en remettant en cause cette « niche fiscale ».

Fort de cette petite phrase assassine, Monsieur Baroin, ne prenant aucune responsabilité (de peur peut être d’être une nouvelle fois contredit par son Président) renvoi la discussion au parlement… Quel Courage…

D’autant plus que cette simple phrase peut déjà provoquer la peur des donateur, et réduire ainsi les dons fais aux associations.

Peut on vraiment tolérer sur le dos de la crise, cette nouvelle attaque, qui condamnera a coup sûr l’ensemble des associations de Solidarité et d’entraide ???

Notre Ministre risquera t’il de détruire les seules structure qui agissent au quotidien auprès de ceux qui souffrent déjà du manque de reconnaissance et d’action de notre société ???

Et après la mort de ces associations quelles solutions seront proposées, pour tout ces gens que nous laisseront sur le carreaux ???

Non Monsieur Baroin, n’allez pas plus loin, reconnaissez que tout cela n’était qu’une immense blague, qui n’aura fait rire que vous et votre cabinet, et renoncer formellement à tuer une seconde fois Coluche.

A ce propos, Monsieur le Ministre a t’il évoqué sa dernière idée, avec sa tendre compagne Michèle Laroque, qui ne cesse depuis des années de sollicité la générosité publique pour le Financement des Restos du Cœur avec « Les Enfoirés »…

Les articles à ce sujet :

Les Echos; Le télégramme; Europe 1; Le Point;

C’est la crise ma pauvre Lucette…

La tentation est grande de taper sur le monde associatif, afin de faire des économies…

Pourtant, la richesse associative ne doit en aucun être remise en cause, ses valeurs sont les seules aujourd’hui à pouvoir maintenir du lien sociale, et de la solidarité dans une société qui exclue de plus en plus.

Les Association du secteur social et médico social non lucratif interpellent le Premier Ministre

« Monsieur le premier ministre, les associations de solidarité qui interviennent sur l’ensemble du territoire dans les domaines social, médico-social et sanitaire, occupent une place importante dans l’économie du pays (près de 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près d’un million d’emplois salariés). Elles jouent également, avec le concours de millions de bénévoles, un rôle majeur dans la préservation de la cohésion sociale et, plus particulièrement, à l’égard des plus vulnérables de nos compatriotes.

Assurant des missions d’intérêt général, elles ont une conscience aiguë des dangers que recèle la croissance continue de l’endettement public. Elles admettent, de ce fait, la nécessité vitale pour la France, comme pour leurs propres usagers, de juguler cette évolution. Pour leur part, elles n’ont pas attendu les développements de la crise actuelle pour remettre en cause leurs modes de fonctionnement, améliorer la qualité de leurs interventions, et poursuivre la rationalisation de leurs coûts.

Ces associations de solidarité souhaitent attirer votre attention sur plusieurs conditions qui leur paraissent devoir être respectées si on veut éviter que les mesures à prendre ne provoquent de nouvelles déchirures du tissu social et de nouveaux drames individuels.

Bien entendu, comme l’a déclaré le président de la République lors du « sommet social » du 10 mai dernier, une priorité absolue doit être accordée à l’emploi, la question du chômage étant à l’origine de la plupart des problèmes sociaux actuels. A cet égard, les moyens de Pôle emploi, malgré l’importance des recrutements récemment réalisés, ne sont toujours pas à la hauteur des besoins quantitatifs et qualitatifs que réclame un traitement efficace et humain des demandeurs d’emploi, en particulier de ceux qui sont les plus vulnérables.

De plus, les moyens de la formation continue, récemment rénovée, comme les moyens dévolus à l’orientation et à l’accompagnement des intéressés, devraient davantage encore être consacrés à l’accueil de ceux qui sont les plus menacés par les risques d’exclusion tant sociale que professionnelle.

Par ailleurs, il est clair que le programme de réduction des déficits doit être déterminé de manière telle qu’il ne compromette pas les espoirs de retour à une croissance créatrice d’emplois dans les meilleurs délais.

De ce point de vue, nous estimons que les régimes d’allocations sociales, en particulier ceux qui sont destinés à subvenir aux besoins essentiels des plus faibles, qui sont aussi des moyens de conserver leur dignité, devraient être préservés, voire même améliorés compte tenu des pertes nettes de pouvoir d’achat subies depuis ces dernières années, d’autant que la crise risque d’avoir pour effet de creuser davantage les inégalités et la pauvreté.

Au-delà, plusieurs programmes de soutien à diverses activités dans nos domaines méritent, à nos yeux, d’être maintenus, voire amplifiés, car ils sont très efficaces sur le terrain économique, de l’emploi, de la cohésion sociale et aussi de la préparation de l’avenir. Il s’agit, sans vouloir les passer tous en revue, des programmes relatifs à l’accueil, à l’accompagnement et au traitement de personnes atteintes de certaines maladies ou handicaps, des programmes concernant l’accueil de la petite enfance et la protection de l’enfance, l’hébergement des sans-abri, le logement social, les personnes âgées, les centres de formation d’apprentis.

Enfin, d’une manière plus générale, nous ressentons sur le terrain une certaine désagrégation de ce qui unit traditionnellement les Français, des réflexes de repli sur des intérêts personnels et corporatistes de façon plus menaçante que jamais, des interrogations qui se multiplient sur la capacité des institutions à faire face aux changements.

C’est pourquoi il nous paraît que les politiques sociales doivent s’efforcer de maintenir vigoureusement les principes de solidarité qui caractérisent l’essentiel de notre système de protection sociale et qui entretiennent de manière très quotidienne pour nos compatriotes leur sentiment d’appartenance à une même communauté.

Nous serions très désireux, Monsieur le premier ministre, que vous acceptiez de rencontrer les associations de solidarité pour évoquer les aspects sociaux de la politique de réduction des déficits que vous entendez conduire.

La délicatesse de la situation que nous aussi allons avoir à affronter comme acteurs des politiques sociales, la nécessité pour nous d’anticiper les difficultés et le devoir qui est le nôtre de protéger les intérêts des plus faibles, nous incitent à vous demander de bien vouloir accepter l’organisation d’une telle concertation, il est vrai inhabituelle, mais la situation l’est tout autant.

Notre souci n’est pas d’abord celui de la défense de nos organismes et de nos structures, mais celui des personnes au service desquelles nous sommes engagés. Notre démarche est à la fois politique et gestionnaire. Nous pensons qu’elle se justifie par notre mission, plus que jamais nécessaire, de participation à la mise en œuvre de l’intérêt général. »


Dominique Balmary, président d’Uniopss ;
Jean-Marie Barbier, président de l’APF ;
Michel Desmet, président de la Cnape ;
Régis Devoldère, président de l’Unapei ;
Raymond Etienne, président de la Fondation Abbé Pierre ;
André Flageul, président d’UNA ;
Nicole Maestracci, présidente de la Fnars ;
Jean-François Mattei, président de la Croix- Rouge française ;
François Soulage, président du Secours catholique ;
Michel Tanfin, président de l’ADMR.

source : LE MONDE . FR

Il y a quelques mois, j’apprenai avec déception la fin de la Fédération des Maladies Orphelines.

Cette association qui depuis des années soutenait des petites association de patients et des personnes atteintes de maladies rares annonçait de par un texte de sa président sa dissolution.

Une explication avancée dans ce texte, propose que la fin de la FMO est entre autre due à la « guerre » qui lui a été lancée par une autre association bien connue de tous, l’AFM (l’Association Française de Myopathies ».

L’AFM est très bien connue en France, parceque c’est l’organisateur du célèbre Téléthon qui fait débat tous les ans en fin d’année.

Je ne partage pas du tout les propos qui ont été porté cette année par Pierre Berger au sujet de cet « évènement » télévisuel.

Ce qui est troublant dans cette démarche, et celle qui englobe plus généralement l’AFM, c’est sa démarche de communication.

L’AFM et plus particulièrement le Téléthon communique sur le fait que l’ensemble des dons permet d’aider l’ensemble des patient des maladies rares.

Pourtant si l’on fait le point, l’AFM afin de justifier ses dons, à créé une association (Alliance Maladies Rares) qui est financée par les dons du téléthon, et qui organise entre autre lors de cette évènement « la Marche des Maladies Rares ».

La guerre est déclarée, sous forme de désinformation, l’AFM fait croire aux donateurs que l’ensemble des dons financent la recherche de l’ensemble des associations et des maladies.

De plus l’AFM dit aider l’ensemble des maladies neurologiques… elle en exclue pourtant deux, et des plus courante, la Sclérose en Plaque, et la Sclérose Latérale Amythrophique…

Cette désinformation, mène à la fin des dons entre autre, vers la FMO.

Combien de donateurs sollicité par d’autres associations (Association des Paralysés de France, …) se voit répondre, « on donne déjà pour le handicap, on donne au téléthon ».

Donné c’est bien, mais le principal est de savoir à qui et pour qui on donne…

Alors oui on à bien sur le droit de donner au Téléthon, mais en sachant que notre don ira uniquement à l’AFM et à l’alliance.

Sachant aussi que l’AFM à fait le choix discutable de ne pas faire partie du comité de la Charte « Donner en Confiance », organisme de contrôle des Associations recevant des dons des particuliers, qui a été créé suite au scandale de l’ARC.

Il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de rencontrer la présidente de « l’Alliance Maladies Rares » qui se ventait tout simplement que « la FMO est en train de mourir de sa belle mort, ils ne touchent plus de dons… »